Hier, à l'occasion du centième anniversaire de la naissance de l'Abbé Pierre et comme souvent le samedi, je vais chez Emmaüs. Dans la cour intérieure, au détour de tables, chaises et fauteuils en tout genre, un petit bureau attire mon attention...
Quelques minutes de discussion avec une chineuse, un petit grain de folie et dix euros plus tard,
j'en avais fait l'acquisition.
Mais, qu'est-ce donc ?
Ouvrons le plateau pour voir...
Non !!!!!
Quoi ?
Une machine à coudre Singer !
Oui, c'est bien ça !
Derrière, le petit moteur est relié à la courroie qui, faisant tourner le volant à main, actionne toute la mécanique. A gauche du volant, la petite roue permet, lorsqu'elle est plaquée à la courroie, le remplissage d'une canette.
Elle est munie d'une prise, d'un rhéostat et la lumière s'allume.
Wahouuu !
Chouette, il y a déjà une canette !
Vite, une bobine !
L'enfilage est simple !
Le réglage de la tension du fil d'aiguille se fait directement avec le bouton tout rond sur le bloc tension.
A droite, le sélecteur de longueur de point fonctionne comme un levier de vitesse et passe même la marche arrière pour sécuriser la couture.
Vous devinerez jamais...
Dans le premier tiroir, une trousse remplie de trois ampoules de rechange, quelques aiguilles et...
...le manuel d'utilisation.
En plus de l'étagère et des deux tiroirs latéraux, un battant devant peut accueillir bobines et autres.
Et le bouquet final, c'est que cette machine à coudre fonctionne très bien.
Quelle aubaine !
Car à vrai dire, l'argument principal qui a motivé cet achat était de ne pas la laisser là, dehors...
Aussi, j'en avais jamais vue de pareille, dans un tel meuble ; une sorte d'intermédiaire entre la machine à coudre à pédale et l'électrique transportable.
Un brin volumineuse, cette petite dernière a trouvé refuge dans la maison maternelle. Merci !
|
Singer 197 B |
Pour être aujourd'hui dans un si bon état, elle a dû être tendrement entretenue...