Le point fantaisie très facile à mémoriser se développe sur huit rangs. Dans un vieux manuel, j'ai pu voir qu'on l'appelait le point de diamant. Ca fait chic !
Modèle : Phildar - catalogue n°050, collection printemps/été 2011. |
Bien sûr, je n'ai pas suivi à la lettre les explications du catalogue. Je tremble en voyant écrit "faire quelques rangs de jersey d'un autre coloris, il suffira au moment du montage de les détricoter pour retrouver le coloris de base". D'une part, je ne comprends pas et d'autre part, je déteste plus que tout coudre maille par maille au point arrière des bandes de boutonnage interminables. Mon subterfuge autant que possible : ramasser les mailles !
A ce propos, afin de caser les trois cents mailles constituant l'encolure, je me suis servie d'aiguilles circulaires. C'était une paire au câble un peu raide que j'avais acheté quelques centimes à Emmaüs. Le câble se rompit en pleine encolure ; feu les aiguilles ! Par chance, nous étions samedi ; direction Emmaüs où je fis donc l'acquisition d'une nouvelle paire afin de poursuivre mon ouvrage. Pas évident de tricoter des mailles sur le câble sans l'aiguille !
Vous constaterez aussi, qu'il n'y a pas de boutons. Oui, j'ai tricoté mes boutonnières sans avoir les boutons pour en mesurer la taille. J'entends gronder au loin dans ma tête la voix de l'ancêtre : "faire les boutonnières sans avoir les boutons... Ce n'est ni fait, ni à faire !"
Ce n'est pas malheureux d'avoir des bocaux de boutons et de se retrouver un dimanche, veille d'un lundi lui même veille d'un jour férié, soit trois jours sans une mercerie ouverte, en manque de fournitures ?
J'étais bien pressée de terminer mon gilet alors en attendant, c'est la version sans boutons !