mardi 25 février 2014

Faire et défaire...

Après avoir compté, défait, recommencé, adapté, calculé... pour faire un pull qui sera l'objet d'un prochain article (j'aurai aimé le montrer là mais il me manquait les boutons. Et oui, malgré mes stocks, je n'ai pas trouvé ceux qui convenaient, c'est une faille chronique à laquelle je n'arrive pas à remédier. Peut-être faudrait-il que je prenne une mercerie !), j'avais envie de tricoter quelque chose de simple et efficace.

Petit plongeon dans les projets mis de côté...
Mon choix c'est naturellement porté sur une écharpe qui se tricote en aiguilles de 3 avec un point fantaisie.
La grosse blague !
Bien non, c'est ce que j'ai fait. A savoir comment mon esprit conçoit les notions de "simple" et "efficace" ! Le fait est que j'avais très envie de tricoter cette lononongue écharpe. Alors c'est parti !

Elle se monte assez vite et le point se mémorise très bien puisqu'il se déroule sur deux rangs. En plus je l'avais déjà tricotée pour une copine.
Vendredi soir, bistrot-tricot, l'affaire était déjà bien avancée. Je caressais déjà l'espoir de la présenter achevée. Seulement, FATAL ERROR.Je n'avais pas remarqué, en tricotant et papotant allègrement avec mon verre de vin blanc, les mailles qui s'étaient échappées. Bien que cela ne se voit pas tellement, je ne pouvais pas laisser une telle bévue en plein milieu. De même que Pénélope, j'ai défait mon ouvrage la nuit et me voici en train de recommencer alors que mon Ulysse est couché. "Faire et défaire, c'est toujours travailler mais ce n'est pas gros avancer."

Un petit aperçu du sac de noeuds d'agacement...


C'est reparti !

lundi 17 février 2014

Papillon Chouette

Une cousette express.

Ce que j'aime dans la couture,
c'est qu'il y en a pour tous les goûts, tous les niveaux
et que la satisfaction peut être immédiate.
Une chute de tissu chiné lors d'un vide grenier,
un ruban et quinze minutes plus tard
nous avons là un pochon papillon.


Les angles carrés offrent un large fond.




Une fois rassasié, le pochon papillon se couche de son long laissant sortir de ses entrailles un nécessaire à tricot permettant la réalisation de coussins chouette avec le tutoriel mis en ligne ici par La petite vie de So.


Une sorte de mini kit assez chouette et maison pour un anniversaire.
Le pochon reste parfait pour transporter un ouvrage en cours ou bien ranger des aiguilles.

lundi 10 février 2014

Des boucles d'oreilles comme s'il en pleuvait

Cela faisait longtemps que je voulais me faire des boucles d'oreilles mais je me bridais avec pour unique argument "toi, ton truc, c'est plutôt la couture et le tricot."

Les japonisantes
Pourquoi un tel parti pris?
Parce que j'ai pas trop d'idées dans le domaine et
quand j'en ai, je ne sais pas trop comment les réaliser.
De plus, je suis entourée de copines hyper compétentes
dans le domaine.
C'est un coup à se donner des complexes !

(Bon, j'en ai déjà réalisé deux ou trois paires mais
toujours sous la houlette d'une de mes chères joaillière
comme ci à droite par exemple.)


Comment venir à bout de cette idée reçue ?
En navigant sur Pinterest. Après création d'un compte, j'ai épinglé toutes les boucles que j'aimerai un jour réaliser. Comme dis ma copine archiviste "Pinterest, c'est bien pour faire de la veille documentaire." Je suis tout à fait d'accord avec elle !

Quelques croquis plus tard, mon petit carnet en main, direction Fifi jolipois et la Droguerie. Ces boutiques offrent un champ des possibles qui dépasse mon imagination. No tienes pánico !

De retour à la maison, outils en main et plongeon dans la boîte à bricoles de récupération.

Elle est jolie ! C'est Mrs A qui l'a faite.


Spécialement pour moi.
Elles sont fortes mes copines !





Preparada, lista, ya !


 Fin du samedi, voici :

...des mots bleus... 
...tantôt rouge... 



...la vie en rose...
...bonbons, caramels...
...romantique et bohème...

Les deux suivantes seront agrémentées car je n'en suis pas pleinement satisfaite.

...dans ma vie de hibou...
...ce n'est plus un arbre, c'est une forêt...




















Petit jeu : chacune des paires de boucles d'oreilles à pour légende quelques mots d'une chanson,
en retrouverez-vous le titre et l'auteur ?


Opération boucles d'oreilles rondement menée et je suis prête à recommencer !

dimanche 2 février 2014

Plantain tintin

Au début de l'ouvrage, c'était plantain serein. Suivre un patron de Deer and Doe, c'est un peu comme partir avec un bon GPS à jour. Je commence par lire toute la marche à suivre une première fois pour avoir une vue générale puis c'est parti étape par étape. J'ai la véritable sensation d'être tenue pas la main tout le long du chemin. J'avais pris un tel plaisir à coudre la robe sureau que sans hésitations, je me suis lancée dans le défi plantain dont le patron est généreusement offert par Eléonore. Je l'en remercie beaucoup.


A ce défi déjà de taille, je m'en suis ajouté un autre : celui de ne rien acheter pour réaliser cet ouvrage. J'achète, j'achète, j'oublie et les coupons s'entassent ; alors stop, je fais avec ce que j'ai. En fouillant dans mes réserves personnelles, j'ai eu la surprise de trouver un jersey à rayures irrégulières. Une fin de série achetée au Quartier des tissus il y a deux ans sans doutes.


Je n'ai jamais cousu de jersey jusqu'à présent car ma machine, chère Maria, de part son grand âge n'est pas très performante sur les "nouvelles matières" (dixit la notice). Elle possède cependant quatre points, la fonction "Flexi" et une aiguille pour "tissus synthétiques et extensibles". Je me suis donc jetée dans le plantain.

A l'essai, j'ai fait des réglages :
- équilibrage des points
- différente longueur de point : Flexi, court, zig-zag...
- régulation du pied presseur : relâchement d'un cran puis totalement
- réglage de la tension du fil d'aiguille et de canette...

Toutes les chutes de coupe y sont passées mais rien n'était propre et satisfaisant pour les coutures apparentes. J'ai acheté une aiguille double pour jersey et recommencé tous les réglages. Rien à faire  ! Ca gondole dans un sens, dans l'autre, ça s'étire, c'est irrégulier... En théorie, ça devait marcher mais je n'y suis pas arrivée. C'est ici que Maria cala (bouhhh le mauvais jeu de mot) et moi avec.

Bernie est venue à la rescousse (rien à voir avec le film de Dupontel). Bernie, c'est la surjeteuse Bernina que je me suis offerte il y a deux ans. Ma précieuse...
C'est donc elle qui a fait tout le travail ! Et comme elle ne fait pas les coutures plates, cela c'est terminé le lendemain avec des roulotés au lieu des ourlets. C'est très moyen comme finition (voire, absolument moche) et je ne suis pas du tout contente de moi mais voilà quand même le résultat.


La seule chose dont je sois un peu fière, c'est l'encolure. J'ai bien calculé pour me retrouver avec la rayure rouge au bord. Ok, à la surjeteuse la victoire reste modérée.


Le petit aménagement du modèle : la grosse goutte dans le dos.


Un tour de profil pour montrer que j'ai quand même bien calculé les rayures aussi : allignement total devant/derrière (ça se voit pas très bien sur la photo).


Et le bouton en verre avec des petites facettes chiné à Emmaüs.



Pas de parementure pour la goutte, pas d'ourlets aux manches ni au fond.
Je ne pense pas oser porter mon tee-shirt devant ma Grand-mère.


Et pour couronner le tout, j'arrive avec 48h de retard après la clôture du défi.
Et encore un concours de raté !

"Un jour j'irai vivre en théorie car en théorie tout ce passe bien." Si vous avez des conseils pratiques, des astuces techniques ou des réglages particuliers pour cette machine, je suis preneuse.

En attendant, le lin, le coton, le chambray, il y a que ça de vrai !
Allez, j'ai une blouse airelle sous le pied de biche.